Comment actualiser le montant de son fermage en 2025 ?
- Robin GALLAND
- 5 nov.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 5 nov.
Chaque année, le montant du fermage évolue au rythme de l’indice national des fermages et doit être actualisé conformément à l’article L. 411-11 du Code rural et de la pêche maritime.
Cet indice, publié par le ministère de l’Agriculture, sert de référence pour réviser le montant du fermage prévu dans les baux ruraux.
Pour la campagne 2025-2026, et selon l’arrêté du 23 juillet 2025 constatant pour 2025 l'indice national des fermages, l’indice national des fermages (INF) est fixé à 123,06 (base 100 en 2009), soit une légère hausse de + 0,42 % par rapport à 2024.
Cette variation, permet d’ajuster le fermage en fonction de l’évolution du revenu brut d’entreprise agricole et du niveau général des prix.
L’actualisation s’effectue à l’aide d’une formule simple :
Fermage révisé = Fermage précédent × (Nouvel indice / Ancien indice)
Ainsi, un loyer annuel de 1000 € calculé pour 2024 sur la base de l’indice 122,55 passe à environ 1004,16 € pour 2025.
L’opération peut paraître minime, mais elle demeure importante : elle garantit une évolution régulière du fermage conforme à la loi et évite les déséquilibres à long terme entre bailleur et exploitant.
Aussi, dans les Bouches-du-Rhône, comme dans d’autres départements, les terres supportant des cultures permanentes (viticoles, arboricoles, oléicoles etc…) ainsi que les bâtiments d’exploitation qui y sont liés peuvent donner lieu à un fermage exprimé en quantité de denrées.
Dans ce cas, l’arrêté préfectoral en vigueur dans le département peut prévoir des modalités particulières d’actualisation du prix du bail.
Pour les bâtiments d’habitation, la méthode de calcul reste la même, mais l’indice applicable peut alors être l’indice de référence des loyers (IRL).
En tout état de cause, il convient de relire attentivement votre bail rural afin de vérifier les modalités d’actualisation prévues.
Il convient également de prendre connaissance de l’arrêté préfectoral en vigueur dans votre département, notamment des barèmes fixés et des dispositions spécifiques en présence de cultures permanentes.
En cas de doute sur les modalités d’actualisation, il peut être opportun de prendre conseil auprès d’un avocat en droit rural.




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